AH, LES VOYAGES.

De barcelone à barcelone, toujours en chemin. De jour en jour, repousser le départ à demain, s'attarder dans la traverse, dormir dans les trains.

De familles en familles, s'asseoir un instant, écouter ceux qui ont une vie à raconter, accumuler les notes pour plus tard, humainement, les recopier.

Avaler la boule au bide dans une dernière gorgée, déposer les armes et faire la paix. Por fin.

"Quand on ne meurt pas, il faut se résigner à vivre."
Le combat ordinaire, Manu Larcenet

Je me résigne.

IL Y A UNE VIE, APRÈS.

En route, la nièvre, encore une fois. On a failli ne pas y revenir et pourtant, on est là. Toujours paumés au petit matin, toujours joueurs jusqu'à plus faim, épithètiquement bien.

Un de plus au compteur, on célèbre l'arrivée. C'est à rebours qu'on avancera désormais. Perplexes, encore un peu étonnés, on prend position dans nos nouveaux rôles, on tâtonne dans ces nouveaux jeux, on brasse les cartes, on les redistribue avec soin. Coupe.

L'ordre des choses me rattrape. Même pas peur.

SORRY ANGEL

Sous la véranda, le ciel et moi.

Tout ce temps derrière, celui que j'ai perdu, ce qui reste à venir. Fraternellement.

Beaucoup d'anodin, ordinaire, presque rien. Pourtant, tout paraît plus simple avec l'accent toulousain.