#1. première constatation, il y a toujours eu deux écoles

"Anta, Adeli, Outa."

... en tout cas pour moi à notre époque, où, comme on le sait l'exhibitionnisme des uns va au grand galop au devant de l'indiscrétion des autres...

rien que des mots...
... canari coincé dans les WC...?
c'est un peu tendance hibernation, ton concept... par contre mamie va adorer.

t'en penses quoi, toi ?
...pas d'interprétation freudiennes merci.

#2. Le passage d'un état <a> à un état <b> peut provoquer un sentiment de trouble persistant, mais il faut savoir passer outre.

sur fond d'histoire d'amour, s'est délocalisée de Toulouse à Paris.
emportée, par les eaux... en larmes, etc.
le coup au coeur...
à quel rythme bat le pouls ?
emballement, comme des lames...

''Comment vit-on quand on a tout perdu ? Comment ?''
patience, patience

l'intimité de souvenirs émouvants...
une insuffisance flagrante
vertiges de l'exploration
une attente fervente, une attente interminable
conjugaison infernale de mutilations réciproques
corps maltraités
chimères silencieuses, denses et violentes
une solitude radicale... dans une solitude abyssale
un abcès de fixation

"Personne ne vous parle franchement... y compris moi."

J'vais quand même pas me mettre à pleurer ?!...



#3. Chapitre suivant : retour en arrière...

ne pas renoncer à comprendre
de façon quasi obsessionnelle, un tronçonnage excessif...

Un an après sa mort, les dénégations premières
multiplie les stratégies pour échapper à ses élans amoureux
sur le mode autodestructeur... de l'ivresse.
une route sombre et toxique

se rencontrent par hasard...
De désirs, de violences, ou de séduction, se caressent et s'étreignent
ils sont nus
une porte s'ouvre, entre ciel et terre...

Claude...

Bavard, contrairement aux apparences... Son corps trapu, son timbre légèrement nasillard, sa gouaille rugueuse et poétique, le ton frustré, calmement provocateur, gai et mélancolique, sa personnalité ironique, son sadisme éprouvant, avec délectation. Des mains positives...

un homme comme les autres ?

Assurément frimeur... un être qui tâtonne, qui connaît les enjeux de la nudité. Amoureux, même si l'histoire n'est pas tendre...

l'odorat est une affaire d'émotion

Prise d'un petit malaise, la prémonition d'une fin prématurée, noire et réaliste... Une de trop.
cela avait failli s'arrêter net... ... mais tombe amoureuse

"Bau-de-lai-re"

tout espoir est permis, c'est décidé...

"Avec des "si", on pourrait mettre un cachalot dans une boîte d'allumettes."

#4. Cauchemar

Passé le crépuscule, en pleine nuit, l'incroyable densité... Ces endroits sans dessins, c'est comme des silences dans la musique des chambres aux murs nus, un univers glacé, mis au carré.... certaines scènes font encore frissonner...

"Tout est hors de proportion hors de vous-mêmes."

"Evitez les marécages, vous n'y auriez pas une chance."

a téléphoné... en vain...

fantasme quasi suicidaire
pulsion de survie

"C'est dans la tête le problème."

mais le souvenir du mort se glisse
le 11 juillet 1969...

#5. Bonjour tristesse...

désaffectée, désaffectée, auscultée, exploitée, suscitée, flattée...
la peur...

repousser des monstres, élever des remparts
brûle, se consume. Et ne se laisse pas faire.

je ne suis pas de celles qui redoutent l'avenir...

Chaque épreuve a son histoire, rien n'échappe à cette règle universelle, ni lumière, ni chaleur... Du moins le croit-on...
Ne pas s'y fier, la légendaire incompatibilité, ce n'est pas seulement de l'idéologie.

#6. Notes sur l'échec...

- aie ! -

quelque chose d'indicible...
un phénomène parfaitement exogène, la conséquence d'un processus
la succession décousue de faits souvent incompréhensibles

des corps furieux
comme l'affrontement de deux mondes... Nord-Sud... Paris-Province

l'avenir inquiète et la volonté se dérobe, un ébranlement total de tout horizon du possible
le vacarme d'autres affolements, comme en écho...

Faites attention. Parfois, la décision peut-être pire que le mal... Vous devez analyser avant les éventuels dégâts collatéraux de vos actes.

#7. Marlène...

La vie intense qui veut beaucoup.
Un trou au genou gauche de son jean.
Peau de fée, son air désabusé.

Lorsque ses cheveux lui mangent les yeux, elle les écarte d'un geste paisible, un imperceptible sourire aux lèvres. Elle a simplement peur que toute cette mémoire, à force de s'entasser au fond de son cerveau, n'occupe une trop grande place et ne laisse plus le présent s'installer à sa table.

veut "décrocher les étoiles", dormir en plein air.
ne souhaite pas s'exprimer

"On n'ose parler qu'aux personnes qu'on aime vraiment"

tristesse des ruptures, duretés du monde, érotisme et violence
Il l'étrangle...

une folle féminité et une sorte "d'hermaphrodisme mental", cette frontière floue où le masculin bascule dans le féminin

On dit que les filles n'ont pas d'âme...

#8. Plus tard : son alter ego massacré...

Qui suis-je ? C'est la question que les autres posent.
Qui es-tu ?
Vous êtes qui ?

déteste arriver en retard
Un peu, beaucoup... pas du tout...

si calme, si pâle, si fantomatique...

défauts dangereux : incapacité récurrente à décider
Je ne sais plus ce qui est normal et ce qui ne l'est pas...

masochiste
Oui, je sais...

un trop plein...
rêve de dérives
etc., etc., et bref....

toujours en avant d'elle-même
je ne sais pas faire autrement

le syndrome de la bonne élève...
Naïve...

indissociablement plurielle
prendre la complexité, apprivoiser la contradiction
le doute et l'erreur sont prolifiques...

... cette absence est pertinente... mais on avait tort.

Il y a des filles difficiles, qu'elles sont atypiques...

#9. Ca va, ça va bien, ça va le faire !

Fais ta vie !

Danser toute seul, plonger dans la Seine, l'effaroucher...

Claque-le !

qu'on l'aime, qu'on l'ait beaucoup aimé, qu'on ne l'aime plus, qu'on le déteste, le comble du paradoxe, on le voit bien;

redoutait ce passage. A sa grande surprise, il fut doux. S'est promis de ne pas y revenir.

un pas en avant, trois en arrière...
derniers remords avant l'oubli, dans un calme olympien
danois ?

C'est la fin...
... du passé...
... mais je l'ai compris assez tard.